Ordination diaconale de Josselyn Chaland

Notre évêque, Pierre-Yves Michel, ordonnera diacre Josselyn Chaland, en vue du presbyterium, le dimanche 1er juillet 2018, en l’église de Saint-Marcel-lès-Sauzet à 16h. Tout le diocèse est invité à s’unir à Josselyn par la prière, à cette occasion.

Être séminariste dans le diocèse – Interview de Josselyn Chaland

Où en êtes vous dans votre parcours ?
Josselyn : Je suis rentré en propédeutique, une année de discernement avant le séminaire, au séminaire d’Ars en 2011. J’ai ensuite effectué les deux années du premier cycle, principalement axées sur la philosophie, dans le même séminaire. À la fin de ce cycle, Mgr Pierre-Yves Michel m’a envoyé rejoindre les autres séminaristes du diocèse au séminaire provincial Saint-Irénée, à Lyon. J’y ai alors effectué les deux premières années de second cycle (sur trois) avant d’en faire une troisième en Italie, dans un institut universitaire tenu par la communauté des Focolari, près de Florence. Je suis actuellement rentré à Lyon pour y effectuer une dernière année, avant d’être ordonné diacre. Mon ordination diaconale aura lieu le dimanche 1er juillet 2018.

Quel est votre quotidien ?
Josselyn : Mon quotidien se partage entre la vie au séminaire, les études à la faculté catholique de Lyon et mon insertion en paroisse sur Sainte-Anne-de-Bonlieu. Au séminaire, c’est une vie communautaire rythmée par la prière. Le reste de la journée est surtout consacré aux études, à la faculté ou au séminaire. À partir du second cycle, nous sommes insérés sur une paroisse de notre diocèse, où nous nous rendons régulièrement, un week-end sur deux, du jeudi soir au dimanche. C’est l’occasion de vivre concrètement ce que nous apprenons théoriquement durant la semaine, mais également d’y poursuivre notre formation.

Qu’est-ce qui a été décisif dans votre vocation ?
Josselyn : Ça a été avant tout un appel personnel, une sorte de réponse à un désir de prêtres, un appel reçu très tôt qui ne m’a jamais quitté. Puis ce sont surtout des rencontres avec des prêtres, des paroles et des signes providentiels.

Avez-vous dans votre parcours une figure marquante d’un prêtre ?
Josselyn : Il y en a une, en effet. Un prêtre de paroisse qui m’a beaucoup marqué par sa sagesse, sa proximité, sa capacité à se mettre à l’écoute des gens et à leur donner une parole, un conseil, qui, sans résoudre tous les problèmes, suffisait à alléger le fardeau que l’on pouvait porter.

Que signifie être séminariste en 2018 ?
Josselyn : La question n’est pas tant d’être séminariste, car ce n’est qu’un état provisoire, un chemin vers le sacerdoce. Pour autant, cela reste lié et, pour moi, en 2018, être séminariste ou prêtre, c’est un signe à contre-courant par rapport à notre société, concernant l’engagement, le sacrifice, le don de soi ; un signe que l’amour de Dieu peut combler une vie. Et ainsi, je crois que l’un des enjeux le plus important dans notre société est l’engagement.

 

Source : Église de Valence – mai 2018


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