Samedi 17 février
Aujourd’hui c’est le Père Stéphane NGUYEN-HUNG curé de la paroisse Saint Pierre des Monts du Matin qui nous présente la Pause Carême.
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais
les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour
qu’ils se convertissent. » (Lc 5, 32).
Qui d’entre nous n’es pas pécheur ? Qui n’a pas besoin d’être soigné ?
Peut-être il y a quelqu’un qui va répondre par la négative. Cependant, si on
donne une telle réponse, c’est parce qu’on veut se cacher derrière une
apparence.
Jésus nous montre bien une cohérence entre sa prédication et son attitude. Il le
dit et il le fait. Surtout, il veut nous rejoindre là où nous sommes, dans nos
joies, dans nos peines. Il veut nous relever tout au fond de notre être, notre
cœur et non pas à l’apparence.
Mais vous savez, le monde et même les membres de l’Église la regardent avec
ses fidèles sans cesse par les yeux d’hommes portant des jugements purement
humains. Le monde a la tendance de conditionner les gens par la pensée
unique.
Elle est aussi souvent introduite au sein de notre communauté. Le Christ, par la
critique contre les pharisiens qui imposaient de lourds fardeaux aux gens, nous
invite aujourd’hui à changer davantage notre regard.
Il nous invite à un regard miséricordieux de Dieu, le regard par lequel le Christ
convertissait ses fidèles.
Ce regard que nous portons sur nos frères, sur nos communautés, sur nos
familles, sur soi-même nous fait grandir sur notre chemin de sanctification. Il
est important en ce jour de prier pour celles et ceux à qui nous n’arrivons pas
encore à nous entendre.
Prions pour celui qui nous veut du mal car c’est par la prière que nous arrivons
à toucher le cœur de l’autre en la miséricorde de Dieu.
L’un comme l’autre, nous avons tous besoin de conversion pour être soigné.
Que Dieu nous vienne en aide pour ce travail difficile mais plein de joie
profonde.
Père Stéphane NGUYEN
« Si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, ta lumière se lèvera dans les ténèbres »
Lecture du livre du prophète Isaïe 58, 9b-14
Ainsi parle le Seigneur :
Si tu fais disparaître de chez toi
le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante,
si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires,
et si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera lumière de midi.
Le Seigneur sera toujours ton guide.
En plein désert, il comblera tes désirs
et te rendra vigueur.
Tu seras comme un jardin bien irrigué,
comme une source où les eaux ne manquent jamais.
Tu rebâtiras les ruines anciennes,
tu restaureras les fondations séculaires.
On t’appellera : « Celui qui répare les brèches »,
« Celui qui remet en service les chemins ».
Si tu t’abstiens de voyager le jour du sabbat,
de traiter tes affaires pendant mon jour saint,
si tu nommes « délices » le sabbat
et déclares « glorieux » le jour saint du Seigneur,
si tu le glorifies, en évitant
démarches, affaires et pourparlers,
alors tu trouveras tes délices dans le Seigneur ;
je te ferai chevaucher sur les hauteurs du pays,
je te donnerai pour vivre l’héritage de Jacob ton père.
Oui, la bouche du Seigneur a parlé.
PSAUME 86, 1-2, 3-4, 5-6
R/ Montre-moi ton chemin, Seigneur,
que je marche suivant ta vérité.
Écoute, Seigneur, réponds-moi,
car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.
Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j’appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j’élève mon âme !
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent »
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie.
Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant,
dit le Seigneur.
Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive !
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5, 27-32
En ce temps-là,
Jésus sortit et remarqua un publicain
(c’est-à-dire un collecteur d’impôts)
du nom de Lévi
assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
Abandonnant tout,
l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ;
il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens
attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient
en disant à ses disciples :
« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes
mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent. »