Un dimanche en rose !
Pas de panique, si vous voyez votre prêtre porter des vêtements liturgiques roses, ce dimanche 15 décembre lors de la messe. Ce n’est pas un effet de style ni un mauvais coup de la machine à laver qui a fait déteindre les vêtements. C’est normal, comme deux dimanches par an, et nous vous expliquons pourquoi.
Durant tout le temps de l’Avent, les vêtements liturgiques sont violets. Sauf pour ce troisième dimanche de l’Avent qui est appelé Dimanche de Gaudete. L’introït de la messe de ce dimanche (une antienne, dite ou chantée en latin et par laquelle débute la messe) commence par la phrase suivante : « Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete » (« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous ! »). Cette phrase rappelle la joie de l’Église dans l’attente de l’avènement du Christ.
Ce dimanche est comme une pause au milieu de l’Avent et comme une anticipation de la joie de Noël. Au milieu de ce temps de pénitence qu’est l’Avent, l’Église fait une pause pour mieux viser la joie qu’elle prépare : celle de Noël. En ce dimanche de la joie, le violet, couleur ordinaire du temps de pénitence, s’éclaircit en rose sans toutefois passer encore au blanc, couleur des fêtes de la Nativité.
Pour la même raison cette possibilité existe le quatrième dimanche de Carême. dit dimanche de Laetare, revêt le caractère particulier d’une pause au milieu du Carême (de même que le dimanche de Gaudete pendant l’Avent). Le nom provient de l’incipit de l’introït Laetare, « Laetare Jerusalem » (Réjouis-toi, Jérusalem).